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L’allanblackia : un ingrédient clé de Fruit d’Or Bio sans huile de palme.

Qu’est-ce que l’allanblackia ?

L’allanblackia est un arbre que l’on trouve dans la ceinture tropicale d’Afrique, incluant des pays tels que le Ghana et le Nigeria à l’Ouest, jusqu’à la Tanzanie à l’Est. En Tanzanie, les fruits de l’allanblackia sont récoltés pour leurs graines qui sont ensuite pressées afin d’obtenir l’huile d’allanblackia. L’huile d’Allanblackia donne à Fruit d’Or Bio sans huile de palme sa texture onctueuse.

En utilisant l’huile des graines d’allanblackia, Fruit d’Or Bio sans huile de palme contribue à restaurer et conserver les paysages forestiers tout en offrant un revenu supplémentaire aux exploitants locaux, notamment en Tanzanie.

 

L’huile d'allanblackia participe a la restauration et a la conservation des paysages forestiers

Unilever a cofondé le Partenariat Allanblackia en 2002 conjointement avec plusieurs Organisations Non Gouvernementales (ONG) et partenaires locaux. Ce « partenariat public-privé » vise à augmenter la production d’huile d’allanblackia de façon durable.

Dans beaucoup de régions d’Afrique, l’arbre allanblackia a connu un fort déclin durant les dernières décennies. Ce déclin s’explique principalement par le fait que l’allanblackia était principalement utilisé pour son bois. En utilisant dorénavant l’huile issue des graines de l’allanblackia, notre projet est un énorme pas vers la conservation de l’arbre dans le paysage forestier africain et vers la récolte durable de ses fruits comme « culture commerciale ». Nous souhaitons même aller plus loin en cultivant de jeunes plants d’allanblackia afin de faire pousser de nouveaux arbres, pour permettre d’accroître nos futurs approvisionnements et aider à restaurer les paysages forestiers africains de la région.

Actuellement, la récolte des graines d’allanblackia provient essentiellement des forêts environnantes. Depuis 2006, le Partenariat Allanblackia travaille à renforcer le programme de domestication de l’arbre allanblackia, en construisant des pépinières pour faire grandir les jeunes plants. Ces pépinières en Tanzanie, au Ghana et au Nigeria ont aujourd’hui produit près de 200 000 jeunes plants qui ont été plantés par les exploitants locaux. Ces jeunes plants sont cultivés à côté d’autres cultures telles que le trèfle, la cardamome, le plantain, le cacao et le manioc. Cette co-culture présente même des avantages pour les exploitants puisque les jeunes plants d’allanblackia poussent mieux à l’ombre des cacaoyers. Toutefois une fois totalement développé, le grand allanblackia fournira de l’ombre qui en retour profite aux cacaoyers plus petits.

L’huile d'allanblackia assure des avantages economiques aux communautes locales

La récolte des graines d’allanblackia permet aux communautés locales de gagner un revenu supplémentaire puisque cette récolte a lieu pendant une période relativement calme de la saison des exploitants, ne chevauchant pas les récoltes d’autres cultures. La récolte des fruits de l’allanblackia étant relativement facile, hommes et femmes peuvent prendre part à celle-ci. Beaucoup de ménages se servent de ce revenu supplémentaire, par exemple, pour acheter des articles ménagers ou pour payer les frais de scolarité de leurs enfants.

La récolte de l’allanblackia
L’arbre allanblackia pousse à l’état sauvage en Tanzanie, au Ghana, au Nigeria, au Cameroun et au Liberia, mais il peut aussi être trouvé dans des petites exploitations. Actuellement, en Tanzanie environ 25 000 personnes, incluant les familles qui collectent les graines, profitent de la production d’allanblackia.

  

  1. Tatu Ramadhani est l’une d’entre elles. Son mari est un petit propriétaire et exploitant en Tanzanie. Il a commencé à cultiver les graines d’allanblackia il y a 3 ans.
  2. Tatu se rend habituellement dans la forêt tôt le matin pendant la saison de la récolte pour ramasser les fruits tombés. Les fruits mûrs tombent au sol ce qui les rend facilement accessibles.
  3. De retour au village, elle extrait les graines et les laisse dehors pour les faire sécher sur une plate-forme surélevée. Les familles forment généralement des groupes de petits propriétaires qui travaillent ensemble pour préparer les graines pour la collecte.
  4. Les graines séchées sont ensuite amenées dans des centres de collecte dans lesquels un acheteur formé examine de près la qualité et le poids des graines. L’acheteur du village paie à l’exploitant un prix fixe pour les graines.
  5. En Tanzanie, les graines collectées sont transportées jusqu’à un moulin à huile dans la ville de Tanga au nord-est du pays. Là les graines sont chauffées et écrasées avec douceur pour produire une huile, par un procédé naturel et simple. Six fruits peuvent contenir environ trois kilogrammes de graines, à partir desquelles on peut obtenir à peu près un litre d’huile.
  6. Une fois les graines écrasées, l’huile est transférée dans un conteneur et expédiée en Europe où elle pourra être utilisée dans des produits tels que notre margarine Fruit d’Or Bio sans huile de palme.

Pour en savoir plus sur l’allanblackia, cliquez ici.

Qui sont ces exploitants africains ?

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